Les emprunts et les créations lexicales dans les textes de « slam ».

Abstract

Sachant que la richesse des textes de slam réside dans la variété des mots utilisés pour transmettre un message expressif et compréhensible, il incombe de mettre en valeur le phénomène de la création lexicale : Le néologisme. L’objectif de cette étude est de susciter un intérêt pour cette nouvelle forme de poésie (les slams) tant qu’elle est lourde de sens et de signification et tant qu’elle est riche en néologismes.Les procédés exicogéniques employés dans les textes de Grand Corps Malade se répartissent selon trois matrices : Interne, intermédiaire et externe. La matrice externe englobe l’emprunt, alors que la matrice interne concerne les innovations lexicales employées dans ses textes de nature morphologique, morphosémantique et syntactico-sémantique. Quant à la matrice intermédiaire, elle englobe les unités lexicales hybrides.Cette production poétique moderne est réalisée afin de répondre aux attentes de l’artiste ainsi que ceux concernés par ses messages. Se singulariser de la poésie de Victor Hugo et de Lamartine, exprimer à voix haute les maux de la société, transmettre la culture, les bonnes valeurs et populariser le slam, sont parmi les objectifs de ce courant artistique.En définitive, les textes de slam, plus spécialement ceux de Grand Corps Malade, sont caractérisés par l’emploi intense des troncations, des emprunts et des métaphores. Ainsi, le slam représente-t-il un art que les slameurs espèrent introduire dans l’enseignement en tant qu’un support pédagogique authentique.