Contribution à l’Etude Des Bactéries Responsables d’Infections Urinaires

Abstract

Les infections urinaires occupent une place majeure dans les pathologies humaines. Elles ont toujours posées un problème de santé publique par leurs fréquences et leurs de traitement. Dans le but d’étudier les infections urinaires et les bactéries qui contribuent à l’infection urinaire, une étude rétrospective de 28 mois (de Janvier 2020 à avril 2022) a été réalisée au niveau de laboratoire d’analyse médicale de l’hôpital Frères Meghlaoui (Wilaya de Mila). Ce travail est basé sur l’étude de l’ensemble des examens cytobactériologiques des urines des patients hospitalisés dans les différents services de l’hôpital, et des patients consultant à titre externe. Il permet de mettre en évidence les bactéries impliquées dans ce type d’infection, ainsi de déterminer leurs sensibilités, et principalement leurs résistances aux antibiotiques, cela par la réalisation d’antibiogrammes. Un nombre de 1851 prélèvements ont été recueillis au niveau de laboratoire de la wilaya de Mila. Le taux d’incidence des infections urinaire a été estimé de 12.05% de positivité. Une relation étroite entre le sexe et le taux d’infection urinaires, d’où on note une prédominance chez le sexe féminin que le sexe masculin, avec une fréquence de 67.71 % et 32.29% respectivement. A propos des germes responsables d’infection urinaire, huit germes ont été identifiés, notant : Escherichia coli, Citrobacter sp, Klebsiella pneumoniae, Enterobacter sp, Proteus mirabilis, Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus et Streptococcus sp. Parmi ces bactéries, Escherichia coli est considéré comme l’agent principal responsable de l’infection urinaire avec un pourcentage de 40,36%. Enfin, les résultats d’antibiogramme dans cette étude témoignent une augmentation inquiétante des fréquences de résistance aux antibiotiques chez les entérobactéries uropathogènes ainsi chez les autres souches isolées dans les examens cytobactériologiques (ECBU). Ceci impose une prescription rationnelle des antibiotiques, une amélioration de l’hygiène hospitalière et aussi une surveillance continue de l’évolution de la résistance bactérienne.